S’occuper de son référencement naturel sans aucune compétence mène souvent à commettre des erreurs. Eh oui, le SEO n’est pas qu’une histoire de mots-clés ! Il faut aussi bien prendre en compte des critères concernant le contenu que le contenant (le site). Des maladresses peuvent donc nuire à votre positionnement, alors même que vous n’en avez pas conscience. Pour vous éviter de les reproduire, je vous ai regroupé les erreurs les plus courantes en SEO.
penser que le contenu ne compte pas en référencement naturel
#1. Ne pas prendre en compte l’intention de recherche du lecteur
Une des erreurs les plus communes est de ne pas comprendre les besoins de sa cible ou pire, de ne pas les prendre en compte.
Retenez qu’un internaute surfe sur la toile, non pas pour son bon plaisir, mais dans un but précis. Cela peut-être : trouver une solution à son problème, effectuer un achat, obtenir une information…
C’est ce qu’on appelle l’intention de recherche. Et selon celle-ci, Google ou les autres moteurs de recherche vont déterminer les résultats les plus pertinents à lui proposer.
Alors, avant de produire du contenu pour votre site, il est crucial d’analyser l’intention de recherche, à la fois pour déterminer vos mots-clés, mais aussi pour créer le bon contenu sous la bonne forme (articles de blog, fiches produits…).
Cette intention de recherche se décline en quatre typologies :
- Informationnelle : l’internaute cherche à apprendre quelque chose. Ce sont souvent des questions commençant par « comment », « pourquoi », « quand » ou encore des mots tels que définition, date etc. Les contenus adéquats : articles de blog, guides, tutoriels.
- Navigationnelle : il recherche un service, un produit ou un site web précis. Il va ainsi taper soit le nom de la marque directement (ex : Nike, Sephora…) soit des mots correspondant aux produits ou services recherchés (ex : chaussure de sport running, montres connectées fitness…). À favoriser : pages d’accueil, pages de catégorie.
- Transactionnelle : l’internaute souhaite acheter, il va donc effectuer sa recherche plutôt avec des expressions comportant les mots : achat, tarif, prix, vente, promotion… Le bon contenu : les fiches produits.
- Commerciale : il veut un produit, mais n’est pas encore très sûr de lui. Il a besoin d’avis, de comparer divers produits/services/marques. Il tapera donc des mots tels que comparaison, avis, comparatif, comparer, … vs …. . Le contenu adapté : les avis comparatifs.
#2. Publier du contenu de mauvaise qualité
Ce point rejoint le précédent. Si vous ne savez pas ce qui pousse l’internaute à effectuer sa recherche, vous ne pouvez pas produire de bons contenus. Et par là, j’entends du contenu qui répond à un besoin précis de votre client idéal.
Il nous est tous arrivé de tomber sur des textes qui ne répondaient pas du tout au sujet que l’on recherchait. Juste du contenu vide de sens contenant des mots-clés à tout va.
Conséquence ? L’internaute quitte le site rapidement et l’évitera la prochaine fois. Ce qui cause un fort taux de rebond, une baisse de trafic et donc un mauvais positionnement.
Alors qu’à l’inverse, si le contenu est utile, le visiteur se rendra plus régulièrement sur votre site, il pourra même le recommander. Et vous voici donc avec un trafic augmenté, un faible taux de rebond et un meilleur positionnement !
#3. Faire du contenu dupliqué
Il m’arrive de visiter des sites avec mot pour mot le même contenu rédactionnel ! Quel intérêt ? Aucun. C’est même une pratique à bannir et qui est « punie » par Google.
Ne choisissez pas la facilité en reprenant bêtement les écrits d’un autre site. Google va être perdu et faire remonter le contenu qu’il estime « original » selon la popularité du site. En plus, vous n’avez presque pas de chance d’apparaître dans les résultats de recherche (SERP).
Aussi, veillez à ne pas dupliquer vos propres contenus au sein de votre site. Cela arrive quand plusieurs contenus se ressemblent trop (exemple : fiche description e-commerce pour un même produit en différentes couleurs…).
À retenir : chaque contenu doit apporter une valeur ajoutée au lecteur. Ça tombe bien, nous sommes tous différents et avons tous des expériences, des points de vue qui divergent. Chacun peut apporter sa propre valeur !
#4. Ne pas optimiser correctement ses images
Selon une étude de SEMrush : « les publications comportant au moins une image produisent deux fois plus de trafic que celles contenant du texte ».
Et pourtant, les photos et iconographies sont souvent les grandes oubliées de l’optimisation SEO malgré les avantages à en tirer (meilleure vitesse de chargement, remonter plus facilement dans les résultats images de Google, meilleur positionnement…).
Pour cela, veillez à mettre en place les pratiques suivantes :
- Choisir une image en rapport avec votre contenu : ce point peut paraître évident, mais parfois, ce n’est pas toujours le cas. Un rappel ne fait jamais de mal !
- Choisir le bon format d’image : préférez les fiches PNG afin de garantir la qualité de vos images tout en ayant la possibilité de les redimensionner ou de les réduire.
- Réduire l’image à la bonne taille et au bon poids : plus une image est lourde et grande, plus elle mettra de temps à se charger et donc votre site sera ralenti. Pour l’éviter, veillez à ce qu’elles ne dépassent pas les 120 ko (grand format) ou 50 ko (petit format). Vous pouvez les compresser automatiquement via l’installation d’un plugin sur WordPress (ex : Imagify).
- Donner un nom adéquat : fini les fichiers nommés « IMG-1234566 ». Pour un meilleur référencement, insérez vos mots-clés principaux, séparés par un tiret. Par exemple : erreurs-referencement-naturel.
- Remplir la balise ALT : cela permet aux robots d’indexation de Google de comprendre de quoi traite l’image, mais également aux malvoyants de bénéficier de la description vocale. Il vous faudra donc faire une brève description avec quelques mots-clés. Cette balise se trouve sous le nom « texte alternatif » dans WordPress.
Avoir une stratégie de mots-clés mal élaborée
#5. Utiliser des mauvais mots-clés
Construire une stratégie de mots-clés ne se fait pas au hasard. Il ne suffit pas de se dire « tiens, je vais me positionner sur le mot « chaussure » » pour y arriver. Cette erreur est pourtant souvent commise !
C’est pourquoi, il est important d’établir une analyse et des recherches sur la popularité des mots-clés et leur concurrence pour déterminer avec précision sur quelle requête se positionner.
Généralement, les mots-clés choisis sont beaucoup trop concurrentiels pour pouvoir se faire une place dans la fameuse page 1 de Google. Pour vous aider à les déterminer, n’hésitez pas à jeter un oeil à mon article sur les astuces efficaces pour être visible sur Internet.
Quelques conseils néanmoins :
- Utilisez des outils SEO pour comparer la concurrence et la popularité des mots-clés (SEMrush, Google Keywords Planner, Ubersuggest).
- Privilégiez les mots-clés « longues traînes », pas trop concurrentiels avec un volume acceptable de recherche. Ainsi, votre trafic sera bien plus qualifié !
- Si vous souhaitez attirer la population locale, n’oubliez pas d’intégrer votre situation géographique dans votre requête.
#6. Faire du bourrage de mot-clé
Je mets fin à une vieille croyance du référencement naturel : placer 1 000 fois le même mot dans vos textes ne vous permet pas de mieux ressortir dans les résultats de recherche. En plus d’être complètement indigeste pour le lecteur, Google se rend compte que vous tentez de le spammer.
Privilégiez une bonne richesse lexicale, usez des synonymes. Car je vous le répète : il faut avant tout écrire pour votre audience. Si en relisant, vous constatez que votre texte est rempli de répétitions, élargissez votre vocabulaire, vos expressions… Il doit être agréable et fluide à la lecture.
#7. Ne pas s’occuper de la balise title et méta description
La balise title et méta quoi ? Quésaco ?
Pour faire simple, ce qu’on appelle « title », c’est le titre qui apparaitra dans les résultats de recherche. Il peut être différent ou non de votre titre de page, à vous de voir. Mais ce qui est important, c’est de le renseigner lorsque vous intégrez une page ou un nouvel article. Il ne doit pas être trop long (environ 7 à 10 mots) et doit contenir votre mot-clé principal.
Concernant, la balise méta description, c’est le résumé se trouvant en dessous du titre dans les pages de recherche. Elle résume le sujet de votre page et permet de donner envie aux internautes de cliquer ou non. Elle doit faire entre 150 et 170 caractères et susciter la curiosité ! N’oubliez pas de bien y faire figurer vos requêtes clés !
Si vous ne le faites pas, Google produira automatiquement cette fameuse balise en se basant sur ce qu’il comprend de votre page.
#8. Mal structurer ses textes
Beaucoup pensent qu’écrire sur le web est un jeu d’enfant. Mais non ! Il ne suffit pas de simplement rédiger, il faut appliquer certaines règles strictes. Eh oui ! En référencement, chaque texte doit répondre à une structure précise !
Ils doivent être organisés de la manière suivante :
- un titre par page, qui décrit précisément de quoi il est question. Celui-ci devra être placé en balise H1 et comporter votre mot-clé principal.
- des titres secondaires sous la balise H2.
- des sous-titres placés en balise H3 puis H4, H5, H6 selon le degré d’importance et de la profondeur de vos écrits.
- pour les articles : votre mot-clé principal doit se trouver dans votre balise h1, votre chapô, votre balise h2 puis 1 fois dans vos paragraphes et enfin dans votre conclusion.
Cette structure permet d’assurer une lisibilité claire, à la fois pour l’internaute et pour les robots d’indexation.
Avoir une architecture de site mal ficelée
#9. Une vitesse de chargement trop longue
Quelle est la première chose que vous faites si une page met trop à charger ?
Vous la quittez. C’est pourquoi, une bonne vitesse de chargement est essentielle à la bonne réussite de votre site. Sinon, vous perdez du trafic et des potentiels clients.
Pour cela :
- Veillez à avoir un bon hébergement
- Optimisez vos fichiers médias (images, vidéos…)
- Minimiser vos fichiers CSS et JavaScript (vous pouvez utiliser des plugins sur WordPress ou demander directement à votre web développeur).
#10. Ne pas avoir un site responsive
Il arrive parfois que certains sites ne soient pas consultable autre part que sur un ordinateur. Et ça, c’est une erreur.
Non seulement vous perdez une très grande part de visiteurs, mais vous serez moins bien positionné. Google a conscience que, de nos jours, le smartphone est le premier écran depuis lequel les internautes naviguent. Alors il met un point d’honneur à mieux positionner les sites avec une version mobile.
Un site avec un contenu qui s’adapte parfaitement aux différents smartphones, tablettes et ordinateurs, c’est ce qu’il vous faut mettre en place !
Pas d’inquiétude, pas besoin de créer spécifiquement une version mobile… Dans la plupart des cas, si vous passez par WordPress, Squarespace ou autres, cela vous est proposé automatiquement. Il se peut, en revanche, que vous ayez des petits réajustements à apporter pour que ce soit parfaitement optimisé.
Oublier les liens, pourtant essentiels dans une stratégie SEO
#11. Un mauvais linking
Les liens internes ou externes sont essentiels pour guider vos visiteurs à travers votre site. Google met un point d’honneur à la bonne expérience utilisateur.
Les erreurs les plus courantes avec les liens hypertextes :
- ne pas en avoir du tout, ce qui complique très fortement la navigation au sein de votre site.
- écrire un mauvais texte d’ancrage, c’est-à-dire, utiliser par exemple « ici » qui n’est absolument pas signifiant. Préférez mettre une expression clé, mais attention à la sur-optimisation.
- avoir des tirets du bas dans l’URL. Il faut utiliser uniquement des tirets d’union, sinon les petits robots de Google ont du mal à comprendre et des erreurs d’indexation peuvent subvenir.
- laisser des liens cassés qui ne sont pas redirigés. Pensez à vérifier régulièrement vos liens pour éviter qu’ils pointent dans le vide.
- ne pas faire une stratégie de backlinks, qui est indispensable pour accroître la popularité de votre site. C’est-à-dire, réussir à obtenir des liens externes de sites référents dans votre domaine qui pointent vers un de vos contenus. Pour cela, mieux vaut privilégier la qualité des liens qu’à la quantité !
Vous voilà désormais armer pour éviter et améliorer ces erreurs SEO !
Si besoin de conseils, n’hésitez pas à laisser un commentaire.